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présentation
Dans son spectacle « Moi, ma vie, mon œuvre ! »
Geoffrey Duval reçoit une journaliste dans sa suite d'hôtel, quelque part aux Etats-Unis.
Le téléphone orange (c’est sa couleur fétiche) retentit. Sa mère lui rappelle qu'il monte sur scène dans quelques heures et qu'il est toujours absent de Paris.
S'en suit une cavalcade effrénée à travers le continent américain, à travers Paris jusqu'au Théâtre de la Clarté à Boulogne sur Seine où, bien sûr, il arrive en retard ...
... Et ouvre, enfin, pour nous, le livre de sa vie.
Amoureux de Paris, du cinéma, du théâtre, de Jeanne Moreau et de Fanny Ardant, mauvais élève, hypocondriaque, Geoffrey Duval nous conte toutes (ou presque) ses frasques, ses déconvenues, ses mésaventures depuis sa naissance - avant terme - jusqu'à nos jours.
Alors bien sûr, il égratigne quelque peu ses parents (sa mère c'est Susan Sarandon mâtinée de Maria Pacôme et son père, Robert Redford dans Out of Africa (sic), écorche gentiment les employés de LA POSTE, le fisc, les médecins ainsi que les touristes et les agences de voyages.
Ce conte vaudevillesque nous apprend aussi l'origine de son prénom (Merci à Joffrey de Peyrac) traverse plusieurs époques dont celle de " Faîtes l'amour, pas la guerre ", relate ses essais au théâtre avec son professeur Carlos ponctués de déclamations du Prince de Vérone dans Roméo et Juliette ...
Mais aussi ses déboires scolaires, familiaux, ses échecs professionnels et privés.
En fait, Geoffrey Duval s’amuse, se moque, sans vulgarité, de tout mais surtout de lui - même.
" Si quelquefois mon comportement vous paraît étrange, c'est normal et ce n'est pas de ma faute, je ne suis pas fini" dit-il, en référence à sa naissance volontairement précipitée par ses parents pour des raisons fiscales.
Sur un ton alerte et au gré des "quarante chapitres de sa vie », Geoffrey Duval nous délivre un beau message d'espoir (IL FAUT ALLER AU BOUT DE SES REVES !) et créé maintes situations cocasses dont il a le secret.
Oui, on l'aura compris, Geoffrey n'a de cesse que de vouloir faire rire et, si l'espace de 90 minutes, il fait oublier à son public les affres de la vie, il s'en réjouit, pire ; il exulte !